🎭Théâtre en résidence… pour un Dessert Choc !🍫

Durant toute une semaine la  Compagnie du Détour était en résidence au collège.

Le principe : donner du temps et de l’espace à des comédiennes pour répéter une création tout en faisant bénéficier les élèves d’ateliers de pratique du théâtre  et de moments de répétition de la troupe.

Agnès et Valérie les comédiennes ont proposé aux 4èmes des activités autour du burlesque  en prenant l’exemple de Charlie Chaplin et de Buster Keaton.  Après des exercices en commun avec toute la classe pour apprendre à communiquer, se regarder et bouger, les élèves ont travaillé par deux ou trois de petites scènes burlesques, avec des objets du quotidien, qu’ils pouvaient présenter à leurs camarades.

Les journées alternaient entre répétitions des comédiennes Valérie et Pascaline, mises en scènes par Agnès, et ateliers avec les collégiens.

En fin de semaine les élèves et les adultes présents ont eu la surprise et la chance d’assister à la représentation  dans son intégralité ! La première aura lieu officiellement en mars en région parisienne.

La pièce créée par la compagnie s’intitule “Dessert Choc !” :

“En 30 minutes une cheffe pâtissière étoilée -blanche- et son apprentie -noire- réalisent une mousse au chocolat facile et pas chère qui sera le prétexte à aborder plusieurs sujets comme l’écologie, la déforestation, l’exploitation du cacao et ses conséquences que sont le racisme et le colonialisme. Ensuite suivra une discussion / débat de 25 minutes avec les élèves. Ceux et celles-ci seront amené.e.s à questionner les différentes armes du rire qui parcourent le spectacle. Du rire de domination au rire d’émancipation, en passant par le rire d’exclusion, on s’interrogera sur les frontières de l’humour. Ici le déséquilibre de pouvoir que recèle la relation entre la cheffe et son apprentie vient éclairer l’inquiétante ambiguïté qui pèse encore dans notre société autour du terme de race, qui, rappelons-le, n’a aucun fondement biologique mais reste un enjeu politique majeur à l’heure actuelle.”

Cette résidence, comme de nombreux autres projets culturels proposés au collège depuis le début d’année, a pu exister grâce au PassCulture récemment suspendu…