Selon les spécialistes, des tontes trop rases et rapprochées finissent par appauvrir les populations de micro-organismes et d’insectes des zones enherbées, et donc les maillons de la chaîne alimentaire, notamment les oiseaux. Lors de ses réunions, le comité avait donc souhaité la création de ces zones, en y proscrivant la tonte.
A l’occasion du confinement, les espaces verts du collège n’ont pas bénéficié de la tonte habituelle de printemps. Cela a été l’occasion de mettre en pratique ce projet du comité « nature ».
Il a donc été décidé de laisser sans tonte plusieurs espaces de l’établissement, qui seront ensuite examinés à l’occasion des réunions du club nature, lorsque cela sera possible. L’aspect général d’une partie de ces espaces verts a surpris, sinon choqué les riverains, pensant à un abandon apparent de la tonte.
